Catégorie : Le Long de la Longe

Tout ce qui touche au longe cote, sans en être.!
Notre milieu dans tous ces états.

  • Groseilles de Mer ou Pleurorachia pileus

    Groseilles de Mer ou Pleurorachia pileus

    Nous avons pu percuter avec nos mains durant notre sortie du 27 juin de petites billes translucides.

    groseille-de-merObservée, photographiée prisonnière du maillot de nos accompagnateurs faisant office de filet à plancton.

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    en langage courant des groseilles de mer.

     

    Description :Ce ne sont pas des méduses. Même si ces groseilles sont gélatineuses.

    Ici elles avaient un diamètre de 1 cm . Celui-ci peut aller jusque 3 cm. Ce sont des animaux appartenant au macro-plancton.

    (plancton : porter par le courant ; necton : capable de se déplacer)

    Elles possèdent deux filaments ,tentacules rétractiles, collants et non urticants (méduse).

    Nourriture : Grace à ses organes la Pleurobrachia pileus capture ses proies composées de zooplancton (plancton animal) ou phytoplancton (plancton végétal) plus petits.

    Classe cténophores (Ctenophora, du grec ktenos, « peigne » et phorein, « porter »)  ou cténaires

     Reproduction : Les individus sont hermaphrodites et la fécondation est externe , ils rejettent  leurs gamètes (spermatozoïdes ou ovules ) dans le milieu. Attirés chimiquement,  ceux ci se rencontrent et un œuf est formé . De celui ci sortira une nouvelle  groseille .

     Vidéo conseillée : http://www.rsba.ca/recherche_espece/fiche_espece.php?recordID=132&lan=fr

     Zone de présence : Les individus sont présents en Mer du Nord , de la Baltique  à la méditerranée, dans l’océan Atlantique Nord (Canada).

     

    Articles consultés :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ctenophora

    http://www.efor.fr/fiche-ppileus.php

    http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-ctenaire-6494/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Plancton

     

    comparaison avec des méduses immatures : http://www.aquaportail.com/topic-6016-21-meduse-cassiopee-cassiopea-andromeda-en-gros-plan.html

     

     

  • Etude complète sur le Longe Cote, par Benoît DEPRET.

    Etude complète sur le Longe Cote, par Benoît DEPRET.

    Une étude très complète sur le Longe Cote par Benoît DEPRET.
    Telecharger la version imprimable ici : Étude du Longe Cote

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  • Du charbon sur la plage de Malo-les-Bains!

    Du charbon sur la plage de Malo-les-Bains!

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    Cette année, en Avril, la plage de Malo-les-Bains a souligné sa ligne de marée haute, pendant plusieurs semaines, d’une myriade de blocs de charbon tel un trait de mascara sur le bord d’une paupière.

    Ce charbon était accompagné d’autres débris divers, essentiellement  du bois sombre. Aujourd’hui, il ne reste que quelques galets charbonneux dispersés sur le sable entre Malo et Leffrinckoucke. Pourquoi avons-nous eu une telle quantité de charbon en Avril ? D’où venait ce Charbon ?

    C’est à ce moment que la 2ème opération de ré-ensablement de l’ouest de la plage de Dunkerque a été réalisée. Donc le charbon et les débris de bois proviennent du fond de la mer au large de Dunkerque là où a été pompé le sable.

    Plusieurs blocs de charbons étaient en partie recouverts de concrétions marines démontrant un long séjour dans l’eau. Si certains morceaux avaient des surfaces brillantes et anguleuses, d’autres étaient ternes avec un aspect rongé. Cet aspect indiquerait une combustion partielle, donc un passage en chaudière est fort probable.

    Ce charbon était accompagné sur la plage de morceau de bois, de semelles de chaussures parfois cloutées (une caractéristique des brodequins militaires), j’ai même retrouvé une feuille de laiton bien froissée et oxydée.

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    Concernant les morceaux de bois, ils sont ouvragés (bord saillant, présence de rivets de cuivre, de saignée, forme plate…), d’une couleur homogène et avec une très faible flottabilité (signe d’un séjour prolongé dans l’eau). Leur taille réduite et  leurs bords déchiquetés témoignent d’un séjour mouvementé dans les pompes de ré-ensablement.

    Du charbon ayant fait un séjour prolongé dans la mer, des morceaux de bois sombres déchiquetés, des semelles de brodequins, la réunion de ces éléments montre que le pompage du sable est entré en contact avec une épave ancienne au large de Dunkerque et probablement non répertoriée et non signalée. La plupart des épaves au large de Dunkerque sont en lien avec le rembarquement des troupes coincées dans la poche de Dunkerque en 1940.

    Le besoin de renforcer notre littoral, une opération de ré-ensablement et remonte en surface les traces d’un moment  critique de notre histoire. Quelques marées plus tard et disparaissent à nouveau ces quelques témoins modestes mais notre mémoire veille au souvenir de ceux qui furent là en 1940 et dont une partie revint sur les plages de Normandie exactement 4 ans plus tard.

    BTh

  • l’Histoire au fil de la Longe – le LORINA

    l’Histoire au fil de la Longe – le LORINA

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    A quelques pas de la descente à bateaux, près de la mise à l’eau de nos longes, des bouées jaunes entourent et signalent l’épave d’un navire, ou du moins ce qu’il en reste. Sa ceinture de rouille  disparait sous les moules, les balanes et autres algues. Son histoire, aussi, s’enfonce dans la vase de l’oubli. Aujourd’hui, nous l’évitons, ses bouées jaunes nous servent de ligne d’arrivée de la fin de nos sorties. Qui se souvient du LORINA ?

              De l’autre côté de la Manche, ce petit paquebot voit ses premières membrures dressées dans les chantiers navals de W. Denny & Bros Ltd à Dumbarton, en 1914, une année prédestinée puisqu’une guerre voit naitre ce navire et une autre le fera mourir.

              Le LORINA est réquisitionné alors qu’il est encore en construction par l’Amirauté britannique pour être conditionner et servir de transport de troupes pendant la 1ère guerre mondiale. Il est mis en service qu’en Août 1918, retardé par les priorités de l’effort de guerre. Il effectue quand même des services de transport de troupes comme le rapatriement de soldat du corps expéditionnaire canadien (C.E.F.) après le conflit. En 1919, le paquebot est rendu à ses propriétaires ; la  London & South Western Railways Company (LWRC). A cette époque, il est d’usage que les compagnies ferroviaires britanniques possèdent des ferry-boats afin d’assurer un service complet à leur passagers.

              Ce petit paquebot assure la liaison avec les iles anglo-normandes et St Malo. Il a une carrière relativement tranquille dans cet entre-deux guerres, excepté lors de son immobilisation en 1928 pour réparations de ses turbines et lorsque sa coque fut sérieusement endommagée par un rocher près de St Helier en Septembre 1935.

             A nouveau le vieux continent s’engage dans la guerre. Le LORINA est réquisitionné dès le 11 septembre 1939 par la Royal Navy. Il reprend le service de transport de troupes, participant au débarquement du corps expéditionnaire britannique (B.E.F.)

              Après la « Drôle de Guerre », la Guerre-Eclair ou « Blitzkrieg » balaie les troupes alliées en quelques semaines, malgré la bravoure et les actes héroïques de certains. Une partie de l’armée française et du BEF se retrouve dos à la mer dans ce qui devient la poche de Dunkerque. L’évacuation de ces troupes vers l’Angleterre, connue sous le nom d’Opération Dynamo est dirigée par l’amiral Ramsay. Le LORINA quitte Southampton et rejoint Douvres pour participer aux sauvetages des soldats acculés au littoral.

              Le 29 Mai 1940, alors qu’il se trouve devant la plage de Leffrinckoucke, une charge de profondeur lui brise l’arrière. Le bateau s’enfonce dans des eaux peu profondes, malgré les efforts du capitaine A. Light pour l’échouer.

    Huit personnes de l’équipage périssent : BENYON JOSEPH THOMAS, Chief Engineer Officer (officier mécanicien en chef)-LUSH LEONARD, Third Engineer Officer(officier mécanicien affecté à la chauffe)-MAULE LOUDOUN, Able Seaman (matelot de pont)-POINTER JOHN CECIL, Fireman (chauffeur)-REEVES THOMAS, Trimmer (Régleur)-STARK ARTHUR, Assistant Cook (assistant cuisinier)-WEBB EDGAR BERTIE, Steward-WRIGHT EDWARD, Greaser (graisseur).

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               Le LORINA a vraisemblablement aussi été attaqué par les 12 avions Heinkels allemands qui ont coulé le NORMANNIA et le WAVERLEY. Deux jours plus tard, l’épave est accostée par des hommes du destroyer WINCHELSEA qui récupèrent les canots de sauvetage encore en état, afin de les utiliser pour transporter les soldats de la plage au bateau. » La récupération de l’acier, les mouvements d’humeur de la mer dégraderont le LORINA à ce que nous voyons aujourd’hui.

               Née à l’aube de la 1ère guerre mondiale, le LORINA s’éteint dans les premiers feux de la 2ème guerre mondiale avec d’autres navires sur notre littoral dunkerquois. Au-delà des restes informes de son épave qui émergent encore à marée basse, rappelons-nous son sacrifice dans le combat des hommes contre un totalitarisme qui mettra à feu et à sang l’Europe pour les cinq années suivantes. Quant à l’amiral Ramsay après avoir organisé l’évacuation de Dunkerque en 1940, il organisera l’Opération Neptune, la phase maritime d’un certain 06 juin 1944 sur les côtes normandes que nous affectionnons aussi pour nos longes.

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    Caractéristiques du LORINA

    Pays : Royaume-Unis
    Type de navire : Paquebot

    Numéro de coque : 135704
    Tonnage : 1475 T
    Dimensions : 291,3m x 36,1m x 14,7m
    Armateur : London & South Western Railways Company
    Ports d’attache : Londres
    Chantier de construction : W. Denny & Bros Ltd, Dumbarton
    Année de Construction : 1914
    Lancement : 1918
    Machine : 2 x steam turbine SR Geared (William Denny & Brothers), deux hélices
    Puissance : 4750 SHP

    Lieu du naufrage: Dunkerque
    Latitude : 51°03’586 / N
    Longitude : -002°25’586 / E
    Géodésie : WGS84

  • Le Sel de la Longe

    Le Sel de la Longe

    D’un aspect blanchâtre et granuleux dans nos salières, il est invisible dans la longe. Pourtant il est bien présent se révélant discrètement par évaporation, et amèrement à la première « tasse »

         Pourquoi la mer est-elle salée, alors que les lacs et les rivières ne le sont pas ? D’où vient ce sel ? La mer devient-elle de plus en plus salée ou au contraire ? Nous vous proposons un dossier autour de ce sel marin dans lequel nous marinons tout au long de la longe.

    C’est quoi du sel ?

               Dans la nature, il n’existe pas un sel, mais plusieurs sels, C’est une association de particules chimiques qu’on appelle des ions (chlorure, sulfates… ). Dans la vie courante, le sel que nous côtoyons le plus régulièrement est le sel de table ou Chlorure de Sodium (Na Cl). C’est le même sel que nous goutons involontairement pendant certaines longes.

               Dans l’eau de mer il représente 77% des différents sels présents et domine par son gout prononcé et sa légère amertume. S’il relève notre cuisine, il relève aussi nos longes. Que serait une longe en eau douce ?

    D’où vient ce sel?

                Il nous faut revenir presqu’à l’origine de la Terre, soit environ 3,7 milliards années. A cette époque la seule longe possible est à pratiquer dans les fleuves de laves  qui s’échappent des entrailles de la Terre. Pas une mer, ni un lac ni une goutte d’eau ! L’eau n’existe que sous forme de vapeur qui s’échappe des volcans. En même temps s’échappent aussi de nombreux gaz dont le chlore.

                100 millions d’années plus tard, la terre se refroidit permettant la condensation des vapeurs d’eau qui se sont accumulées dans l’atmosphère. Les premières pluies, de cette planète, démarrent. Pour bien comprendre l’ampleur de ces précipitations, toute l’eau des océans, des fleuves, des glaciers que nous avons aujourd’hui en surface et dans les profondeurs se trouvait à l’époque dans l’atmosphère. Contrairement à ce que craignaient les gaulois, ce n’est pas le ciel qui nous est tombé sur la tête, mais les océans !

                Les gouttes d’eau de ces pluies diluviennes se sont associées aux gaz fortement présents dans l’atmosphère et notamment le chlore. Nous avons eu nos premières pluies acides, très acides!

                Ces pluies acides ont lessivés les roches riches en sels minéraux, dont le sodium, avec lesquelles elles entraient au contact. C’est l’origine du chlorure (Cl) de sodium, (Na) notre sel de table

                Le ruissellement de ces pluies, se chargeant en sels minéraux,  vers les points les plus bas ont été à l’origine de la  formation des mers et des océans.

    Pourquoi  la mer est-elle salée ?

                Quand on lit l’étiquette d’une bouteille d’eau minérale, il y est mentionné plusieurs composés dont des sels minéraux. Il y a aussi des sels minéraux dans l’eau de mer, pourtant l’une est douce et l’autre salée. Cette différence s’explique simplement par les concentrations plus fortes en sels minéraux dans l’eau de mer.

                Chacun sait que la surface des  océans s’évapore régulièrement  sous l’action du vent et de la chaleur. Seule l’eau s’évapore, pas les sels minéraux qui restent piégés dans la mer.

                D’un côté nous avons un apport régulier en sels minéraux dans la mer, par le ruissellement des eaux de surface et en eaux souterraines. De l’autre côté nous avons une évaporation permanente de l’eau. Mécaniquement la concentration en sels augmente. L’eau agit comme un taxi dont les clients sont les sels minéraux.

     

    La mer devient elle plus salée ?

                Comme les minéraux arrivent en permanence dans la mer, elle devrait devenir de plus en plus salée.

                Par exemple, la mer morte devient de plus en plus salée. C’est un ancien océan qui s’est retrouvé isolé. L’évaporation forte dans une région chaude du globe et un apport d’eau douce très faible sont la cause de cette hyper-salinité. En une trentaine d’années le niveau de la mer morte a baissé de plus de 20 mètres.

                Pourtant la salinité des autres océans ne varie presque plus  avec des apports (rivières) et des retraits qui s’équilibrent.  La plupart des mers & océans sont connectés ce qui limitent les déséquilibres en sel. La salinité moyenne de la mer est de 30gr sel / kg d’eau

                J’ai déjà évoqué des apports en sels avec les eaux de ruissellements, mais pour les retraits de quoi parle-t-on ? Il ne s’agit pas de nos prélèvements marginaux de sel, des marais salants, pour assaisonner nos plats. Alors où part le sel qui devrait s’accumuler dans la mer et la transformer en salière géante.

                La réponse est qu’une partie du  sel, du moins son sodium se fixe dans certaines roches de types argileux, basaltiques… Cette opération se fait dans des endroits particuliers, principalement sur les lignes de séparation des plaques continentales en des zones très chaudes, le basalte est une roche volcanique.

                Les chlorures eux, restent tranquillement dans l’eau attendant un nouvel apport de sodium. Il est estimé par des scientifiques que l’eau de la mer se renouvelle tous les 40 000 ans. Les éléments du sel ont un cycle de plus de 60 millions d’années (eau-roche-eau)

               Pensez-y la prochaine fois que vous faites pipi dans l’eau, 40 000 ans pour l’eau et 60 000 000 d’années pour le sel, ce n’est pas rien ! BTh

    Salinité moyenne

    Dans un litre d’eau de mer les 35g de sels sont composés de:

    – 27,21g de chlorure de sodium

    – 3,81g de chlorure de magnésium

    – 1,66g de sulfate de magnésium

    – 1,26g de sulfate de calcium

    – 0,86g de sulfate de potassium

    – 0,12g de carbonate de calcium

    – 0,07g de bromure de magnésium

    – 0,01g d’autres sels

     

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