Vent:  absence totale…, Mer:  loin, loin, loin. Températures: agréable dans l’air, agréable dans l’eau sous un ciel  plombé. Indice d’Aisance: quelques efforts . Nombre de néoprènisés: 74,  dont d’une bonne dizaine bien tassée  de baptêmes  accompagnés de vous savez qui; c’est rond, c’est strié!

Ce soir, l’été nous boude. Il se cache dans sa couette de ouate tout en grisaille. L’été se cache, mais il nous a laissé son empreinte calorique dans l’air de la plage. Juste ce qu’il faut pour rendre l’entrée dans l’eau relativement fraiche. Entre deux papotages, l’atmosphère se rafraichit au contact des ombrelles gélatineuses aux filaments urticants. En voilà, une! les mains sortent de l’eau en une holà aussi courte que réduite. Le regard s’aiguise, tentant de pénétrer l’eau. la mer protectrice, elle, masque ses habitants d’un voile brunâtre forçant le contact à être tactile. Une bonne poignet de main ou du moins de pseudopodes!

Ce soir, l’été nous boude et devant notre indifférence, presse son édredon nuageux de quelques larmes de crocodiles. La sortie est belle dans l’effort, dans la détente. Mais où sont passées les vagues?

Un urticant bonheur. BTh

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Cyril Leconte, fils de notre ami longeur Jean Marc, vient de publier son premier roman.

Il sera présent à la base de voile le Dimanche 10 Août à midi pour partager le moment de convivialité après notre sortie. Vous pourrez discuter avec lui et si vous le souhaitez, vous procurer son roman et vous le faire dédicacer.

Venez nombreux.
Le livre est également disponible à l’achat en ligne sur le site d’Edilivre en copiant le lien suivant dans votre barre d’adresse

http://www.edilivre.com/a-l-ombre-de-mora-1e8cf917e4.html#.U9UX-emKBMs

Vent: Brise soutenue…, Mer:  dans sa marée montante. Températures: agréable dans l’air, agréable dans l’eau sous un ciel  estival. Indice d’Aisance: quelques efforts . Nombre de néoprènisés: plus que 80, moins que 90 saupoudrés d’une bonne dizaine de baptêmes  accompagnés de corolles gélatineuses!

Doucement l’été s’écoule dans le firmament, comme l’eau s’écoule entre nos doigts. Agréable, fluide, inscrit dans le présent de la longe.  La réverbération du soleil hale nos visages, tandis que le sel de notre marinade dunkerquoise nous assoiffe lentement mais surement. Les vagues inexistantes ont laissé la place à une houle incertaine marquant la proximité des bâches. L’ambiance est plus à la discussion qu’à l’arrosage. Quelques ombrelles translucides, griffées de striures brunes, oscillent entre deux eaux, insensibles à la présence des longeurs. Ces rencontres infra-marines ne soulèvent pas l’enthousiasme. Sur le bord de l’eau, les plagistes se raréfient, tandis que le soleil essaie de rejoindre son horizon.  Dans la marée montante, le néoprène s’agite aspirant aux proches vacances ou se désolant de celles qui s’inscrivent de plus en plus dans le passé. La météo clémente de notre soirée aquatique dunkerquoise nous invite à profiter du moment. Carpe Diem.

Médusé de bonheur. BTh

Vent: Brise, mais à peine…, Mer:  dans sa marée descendante. Températures: agréable dans l’air, agréable dans l’eau sous un ciel se estival. Indice d’Aisance: les efforts sont restés aux vestiaires. Nombre de néoprènisés: à deux près une centaine accompagnée d’une vingtaine de baptêmes!

Doucement la marée se retire. dans mon indolence, j’ondule dans la houle molle. Le soleil a beau darder de ses mille feux, je ne bronze pas ni ne brule. Non, sous un tel régime j’aurai plutôt tendance à pâlir et mon pied à verdir dans le clapot. A me lire, le longe-coteux pourrait penser que je ne suis pas bien là où je suis, mais que nenni! Je suis attaché à mon coin de littoral dunkerquois.

Comme eux, je brave les marées par tout temps, de jour comme de nuit. Houle, Vagues, courant ne m’effraient pas, j’ai confiance dans mon appui. Je dois reconnaitre que je me déplace sur une distance plutôt courte, mais je suis là pour chaque longe, jamais en vacance. Je suis à la mise à l’eau avec tous les groupes. Je suis tout autant présente en fin de longe. Pourtant aucun ne m’attend.  Ils auraient même tendance à m’éviter. J’ai appris dernièrement qu’ils avaient même la consigne de se tenir à distance mais aussi de me respecter. De temps en tant un trublion m’embrasse, l’étreinte reste éphémère.

Ce soir, comme tous les autres, les longes m’abandonnent pour batifoler sous le soleil estival dans une eau dont nous partageons la douceur. Dans mon silence, j’ondule mollement. Enfin soufflant et souriant, ils reviennent vers moi, je les attends me prélassant sur le sable, ils me dépassent sans un regard, ni pour moi ni pour mes sœurs! Je n’ai pas la force de briser ma chaine. Allez bonne douche, vous me prendrez avec vous pour votre prochaine sortie. On a toujours besoin d’une bouée!

Un flottant bonheur. BTh