Mois : septembre 2015

 « En retard, en retard, je suis toujours en retard! » déclame le lapin blanc dans Alice au Pays des Merveilles. Moi aussi, je suis en retard! Pas pour la longe de Mercredi mais pour son compte rendu. Heureusement qu’il n’y a pas de date de limite de consommation pour un petit compte rendu de derrière la vague. Un petit grattage de neurones pour me souvenir de cette sortie! Hum, ça secouait pas mal, non? Un peu beaucoup, même!  Les baptêmes ont été bien servi dans une houle qui leur passait bien au dessus de la tête, les autres aussi!  Dans cette marée plutôt haute, la gestion des bans et des bâches s’est faite à coup de houles. Pas le genièvre (de Houle)! mais la mer dunkerquoise bien goutteuse dans ses replis. Nous n’aurons pas ménagé nos efforts dans notre progression haletante de p’tits bouchons néoprénisés. Du ciel, peu de souvenirs car l’attention était cristallisée sur la cohésion du groupe. Un solide réconfort nous attendez à la sortie des douches, grâce à  un grand moment de convivialité avec les « …ines » fêtant et partageant dignement leurs anniversaires. Je me glisse dans la longe de cette collation et tel le chat du Cheshire, je disparais dans un sourire. un remuant bonheur. BTh

 Dans une marée qui amorce paisiblement sa descente, les longes entament leur croisière comme elles entament le weekend; volontaires et joyeuses.  Joyeusement et fraichement à la mise à l’eau; nous commençons à ressentir la pénétration de l’eau automnale sous le néoprène! Point de vague et point de houle, sauf une ou deux ondulations pour nous rappeler que nous sommes en mer et non dans un lac. Le courant est aussi marqué que l’encéphalogramme d’une huitre! Moins de difficultés, mais pas moins de plaisir que de longer le long de la plage, du bon coté de la plage! immergé dans notre court bouillon riche en sel mais sans le bouquet garnis! Si la mer se fait doucereuse, le ciel étends une large main nuageuse aux doigts lourds de la promesse d’une belle ondée. Le soleil couchant essaie de temps en temps de percer, mais c’est peine perdue. La longe se termine, le ciel retient ses larmes, pas de pluies pour nous. Si la mise à l’eau avait un peu fraiche, la mise sous la douche a été franchement fraiche, peut être même plus que notre « mare dunkerquum ». un bonheur douché. BTh