Mois : mars 2014

  • Dimanche 23 Mars 2013

    Belle sortie de printemps, paisible.

    Contraste total avec la sortie de la semaine dernière, certain(s) et certaine(s) ont pu donc se rassurer et /ou  se remettre de leurs émotions.

    11 participants à la première sortie, 85 à la deuxième.

    On a du stopper notre doyenne à la descente à bateau, emporté par l’enthousiasme, elle partait à Zuydcoote…

    Nous avons pu mettre en pratique avec nos baptêmes du jour (pourtant il y avait une « Parisienne ») et rappeler à quelques « Anciennes » différentes techniques d’évolution.

    – On se laisse porter et bercer par le flot, on  est « souple », on ne se raidit ou contracte jamais. On place son corps (et la tête) dans le sens de la marche…

    Le retour du printemps va nous permettre de reprendre les séances d’aquaphilie et de lancer la nage en mer pour tous… »

    L’ambition est triple:

    1- Accroitre la sécurité

    2- Confirmer les niveaux de pratique

    3-  Varier les plaisirs, améliorer et développer nos techniques.

    Forts de l’expérience Longe côte, ouvrons les Portes de la Mer et Prenons le Large…

    Ensemble, dans le respect de l’environnement et des Personnes, avec humilité, solidaires, en osmose avec le milieu.

    Avec le concours, de Sebastien Leblanc Maitre Nageur et Notre Partenaire le Syndicat Intercommunal des Dunes de Flandres qui nous met à disposition un zodiac de sécurité.

  • Vendredi 21 Mars 2014 – 18h30

    Vent: léger, frais,  Mer:  La houle se forme à l’approche des bâches sous un petit clapot en cette marée descendante , Températures: celle d’un printemps qui est arrivé Indice d’Aisance:  nécessite quelques efforts à l’aller  Nombre de néoprènisés: environ 35, point de phoque, mais 2 de baptême

    Ce soir, de rares moutons vaporeux s’étirent dans l’azur qui s’étiole peu à peu dans un crépuscule flamboyant. L’entrée dans l’eau, toujours aussi fraiche, garde un gout prononcé pour un hiver qui s’en est allé la veille. Le soleil disparaissant sous l’horizon semble vouloir profiter de cette fraicheur.

    Quelques mouvements de houles malicieux débordent nos combinaisons d’une eau ravigotante nous incitant à bouger!!!! Après quelques hésitations, bien compréhensibles en ce moment où les urnes vont nous appeler, les longes se distinguent.

    Grands, pas grands, petits, pas petits… un peu de tricotage,  un niveau d’eau chatouillant quelques mentons décident d’une scission reconnue et appréciée de chacun. A leur rythme, chaque longe croise à son rythme vers la batterie. Pour certains l’effort est intense, pour d’autres c’est une reprise énergique.

    Quelques filets sournois perturbent légèrement un retour crépusculaire, les VHF démontrent encore leur utilité, les loupiotes aussi. La nuit absorbe nos derniers efforts, rentrons pour mieux revenir pour une nouvelle longe.

    une maille de Bonheur.BTh

     

     

     

  • Mercredi 12 Mars 2014 – 18h30

    Vent: léger, frais de l’est,  Mer:  ça ondule mollement en se creusant sous la « frisure » en cette marée descendante , Températures: celle d’un printemps frémissant Indice d’Aisance:  nécessite quelques efforts à l’aller et sur le retour Nombre de néoprènisés: environ 52, point de phoque, point de baptême

    Ce soir, une mise à l’eau, fraiche dans le fond de l’air et dans notre élément marin favori.

    Une petite halte avant la mise à l’eau, le temps de choisir sa longe.

    Le temps d’apprécier un soleil rougeoyant s’enfonçant dans une écharpe de brume opaque nous masquant le port, Tuner aurait apprécié.

    Le temps d’interroger la luminosité ambiante qui s’agrippe au ciel, nous questionnant sur la mise au tiroir de nos loupiotes.

    Au delà de la fraicheur marine attendue, un petit courant sous la houle frisotante, oppose une résistance souple mais constante. Une volée nombreuse d’oiseaux nous rappelle un grand classique d’Hitchcock (le film; les oiseaux 1963). Néanmoins elle s’éloigne à tire d’ailes ignorant les agités de la vague.

    Concentrés dans l’effort, concentrés dans la papote les relais se succèdent modifiant le rythme de la longe. Ce petit courant est bien présent, il se joue de notre engagement.  Le retour facile attendu, pas si facile, absorbe nos efforts, diluant notre énergie dans le littoral dunkerquois.

    La lune dominante, nous invite à la douche, il est temps de rentrer

    le sel du bonheur. BTh

    neo
    Telecharger le Mag’ d’Opale Longe Cote ici …!

  • Dimanche 9 Mars – 10H30

    Ce matin, c’était le printemps : soleil, chaleur (si si … il a fallu retirer les capuches des plus récalcitrants, sinon effet cocotte minute), mer calme, super ambiance (comme d’hab) et le prolongement autour d’un verre de l’amitié (merci Fréderic). On avait même un beau bouquet de jonquilles en mer (non non je n’ai pas abusé de l’apéro, mais c’est l’effet que tout ces baptêmes rendaient !)
    C’est quand même assez rare de voir se superposer carnaval et printemps, surtout début mars. Et ça fait un bien fou !!

    Valérie P.

     

  • l’Histoire au fil de la Longe – le LORINA

    l’Histoire au fil de la Longe – le LORINA

    LORINA 03

    A quelques pas de la descente à bateaux, près de la mise à l’eau de nos longes, des bouées jaunes entourent et signalent l’épave d’un navire, ou du moins ce qu’il en reste. Sa ceinture de rouille  disparait sous les moules, les balanes et autres algues. Son histoire, aussi, s’enfonce dans la vase de l’oubli. Aujourd’hui, nous l’évitons, ses bouées jaunes nous servent de ligne d’arrivée de la fin de nos sorties. Qui se souvient du LORINA ?

              De l’autre côté de la Manche, ce petit paquebot voit ses premières membrures dressées dans les chantiers navals de W. Denny & Bros Ltd à Dumbarton, en 1914, une année prédestinée puisqu’une guerre voit naitre ce navire et une autre le fera mourir.

              Le LORINA est réquisitionné alors qu’il est encore en construction par l’Amirauté britannique pour être conditionner et servir de transport de troupes pendant la 1ère guerre mondiale. Il est mis en service qu’en Août 1918, retardé par les priorités de l’effort de guerre. Il effectue quand même des services de transport de troupes comme le rapatriement de soldat du corps expéditionnaire canadien (C.E.F.) après le conflit. En 1919, le paquebot est rendu à ses propriétaires ; la  London & South Western Railways Company (LWRC). A cette époque, il est d’usage que les compagnies ferroviaires britanniques possèdent des ferry-boats afin d’assurer un service complet à leur passagers.

              Ce petit paquebot assure la liaison avec les iles anglo-normandes et St Malo. Il a une carrière relativement tranquille dans cet entre-deux guerres, excepté lors de son immobilisation en 1928 pour réparations de ses turbines et lorsque sa coque fut sérieusement endommagée par un rocher près de St Helier en Septembre 1935.

             A nouveau le vieux continent s’engage dans la guerre. Le LORINA est réquisitionné dès le 11 septembre 1939 par la Royal Navy. Il reprend le service de transport de troupes, participant au débarquement du corps expéditionnaire britannique (B.E.F.)

              Après la « Drôle de Guerre », la Guerre-Eclair ou « Blitzkrieg » balaie les troupes alliées en quelques semaines, malgré la bravoure et les actes héroïques de certains. Une partie de l’armée française et du BEF se retrouve dos à la mer dans ce qui devient la poche de Dunkerque. L’évacuation de ces troupes vers l’Angleterre, connue sous le nom d’Opération Dynamo est dirigée par l’amiral Ramsay. Le LORINA quitte Southampton et rejoint Douvres pour participer aux sauvetages des soldats acculés au littoral.

              Le 29 Mai 1940, alors qu’il se trouve devant la plage de Leffrinckoucke, une charge de profondeur lui brise l’arrière. Le bateau s’enfonce dans des eaux peu profondes, malgré les efforts du capitaine A. Light pour l’échouer.

    Huit personnes de l’équipage périssent : BENYON JOSEPH THOMAS, Chief Engineer Officer (officier mécanicien en chef)-LUSH LEONARD, Third Engineer Officer(officier mécanicien affecté à la chauffe)-MAULE LOUDOUN, Able Seaman (matelot de pont)-POINTER JOHN CECIL, Fireman (chauffeur)-REEVES THOMAS, Trimmer (Régleur)-STARK ARTHUR, Assistant Cook (assistant cuisinier)-WEBB EDGAR BERTIE, Steward-WRIGHT EDWARD, Greaser (graisseur).

    LORINA 01

               Le LORINA a vraisemblablement aussi été attaqué par les 12 avions Heinkels allemands qui ont coulé le NORMANNIA et le WAVERLEY. Deux jours plus tard, l’épave est accostée par des hommes du destroyer WINCHELSEA qui récupèrent les canots de sauvetage encore en état, afin de les utiliser pour transporter les soldats de la plage au bateau. » La récupération de l’acier, les mouvements d’humeur de la mer dégraderont le LORINA à ce que nous voyons aujourd’hui.

               Née à l’aube de la 1ère guerre mondiale, le LORINA s’éteint dans les premiers feux de la 2ème guerre mondiale avec d’autres navires sur notre littoral dunkerquois. Au-delà des restes informes de son épave qui émergent encore à marée basse, rappelons-nous son sacrifice dans le combat des hommes contre un totalitarisme qui mettra à feu et à sang l’Europe pour les cinq années suivantes. Quant à l’amiral Ramsay après avoir organisé l’évacuation de Dunkerque en 1940, il organisera l’Opération Neptune, la phase maritime d’un certain 06 juin 1944 sur les côtes normandes que nous affectionnons aussi pour nos longes.

    LORINA 02

    Caractéristiques du LORINA

    Pays : Royaume-Unis
    Type de navire : Paquebot

    Numéro de coque : 135704
    Tonnage : 1475 T
    Dimensions : 291,3m x 36,1m x 14,7m
    Armateur : London & South Western Railways Company
    Ports d’attache : Londres
    Chantier de construction : W. Denny & Bros Ltd, Dumbarton
    Année de Construction : 1914
    Lancement : 1918
    Machine : 2 x steam turbine SR Geared (William Denny & Brothers), deux hélices
    Puissance : 4750 SHP

    Lieu du naufrage: Dunkerque
    Latitude : 51°03’586 / N
    Longitude : -002°25’586 / E
    Géodésie : WGS84

  • Longe Cote nocturne le 7 Mars

    Petite vidéo de la sortie du vendredi 7 Mars 2014 à 18H30.

  • Le Sel de la Longe

    Le Sel de la Longe

    D’un aspect blanchâtre et granuleux dans nos salières, il est invisible dans la longe. Pourtant il est bien présent se révélant discrètement par évaporation, et amèrement à la première « tasse »

         Pourquoi la mer est-elle salée, alors que les lacs et les rivières ne le sont pas ? D’où vient ce sel ? La mer devient-elle de plus en plus salée ou au contraire ? Nous vous proposons un dossier autour de ce sel marin dans lequel nous marinons tout au long de la longe.

    C’est quoi du sel ?

               Dans la nature, il n’existe pas un sel, mais plusieurs sels, C’est une association de particules chimiques qu’on appelle des ions (chlorure, sulfates… ). Dans la vie courante, le sel que nous côtoyons le plus régulièrement est le sel de table ou Chlorure de Sodium (Na Cl). C’est le même sel que nous goutons involontairement pendant certaines longes.

               Dans l’eau de mer il représente 77% des différents sels présents et domine par son gout prononcé et sa légère amertume. S’il relève notre cuisine, il relève aussi nos longes. Que serait une longe en eau douce ?

    D’où vient ce sel?

                Il nous faut revenir presqu’à l’origine de la Terre, soit environ 3,7 milliards années. A cette époque la seule longe possible est à pratiquer dans les fleuves de laves  qui s’échappent des entrailles de la Terre. Pas une mer, ni un lac ni une goutte d’eau ! L’eau n’existe que sous forme de vapeur qui s’échappe des volcans. En même temps s’échappent aussi de nombreux gaz dont le chlore.

                100 millions d’années plus tard, la terre se refroidit permettant la condensation des vapeurs d’eau qui se sont accumulées dans l’atmosphère. Les premières pluies, de cette planète, démarrent. Pour bien comprendre l’ampleur de ces précipitations, toute l’eau des océans, des fleuves, des glaciers que nous avons aujourd’hui en surface et dans les profondeurs se trouvait à l’époque dans l’atmosphère. Contrairement à ce que craignaient les gaulois, ce n’est pas le ciel qui nous est tombé sur la tête, mais les océans !

                Les gouttes d’eau de ces pluies diluviennes se sont associées aux gaz fortement présents dans l’atmosphère et notamment le chlore. Nous avons eu nos premières pluies acides, très acides!

                Ces pluies acides ont lessivés les roches riches en sels minéraux, dont le sodium, avec lesquelles elles entraient au contact. C’est l’origine du chlorure (Cl) de sodium, (Na) notre sel de table

                Le ruissellement de ces pluies, se chargeant en sels minéraux,  vers les points les plus bas ont été à l’origine de la  formation des mers et des océans.

    Pourquoi  la mer est-elle salée ?

                Quand on lit l’étiquette d’une bouteille d’eau minérale, il y est mentionné plusieurs composés dont des sels minéraux. Il y a aussi des sels minéraux dans l’eau de mer, pourtant l’une est douce et l’autre salée. Cette différence s’explique simplement par les concentrations plus fortes en sels minéraux dans l’eau de mer.

                Chacun sait que la surface des  océans s’évapore régulièrement  sous l’action du vent et de la chaleur. Seule l’eau s’évapore, pas les sels minéraux qui restent piégés dans la mer.

                D’un côté nous avons un apport régulier en sels minéraux dans la mer, par le ruissellement des eaux de surface et en eaux souterraines. De l’autre côté nous avons une évaporation permanente de l’eau. Mécaniquement la concentration en sels augmente. L’eau agit comme un taxi dont les clients sont les sels minéraux.

     

    La mer devient elle plus salée ?

                Comme les minéraux arrivent en permanence dans la mer, elle devrait devenir de plus en plus salée.

                Par exemple, la mer morte devient de plus en plus salée. C’est un ancien océan qui s’est retrouvé isolé. L’évaporation forte dans une région chaude du globe et un apport d’eau douce très faible sont la cause de cette hyper-salinité. En une trentaine d’années le niveau de la mer morte a baissé de plus de 20 mètres.

                Pourtant la salinité des autres océans ne varie presque plus  avec des apports (rivières) et des retraits qui s’équilibrent.  La plupart des mers & océans sont connectés ce qui limitent les déséquilibres en sel. La salinité moyenne de la mer est de 30gr sel / kg d’eau

                J’ai déjà évoqué des apports en sels avec les eaux de ruissellements, mais pour les retraits de quoi parle-t-on ? Il ne s’agit pas de nos prélèvements marginaux de sel, des marais salants, pour assaisonner nos plats. Alors où part le sel qui devrait s’accumuler dans la mer et la transformer en salière géante.

                La réponse est qu’une partie du  sel, du moins son sodium se fixe dans certaines roches de types argileux, basaltiques… Cette opération se fait dans des endroits particuliers, principalement sur les lignes de séparation des plaques continentales en des zones très chaudes, le basalte est une roche volcanique.

                Les chlorures eux, restent tranquillement dans l’eau attendant un nouvel apport de sodium. Il est estimé par des scientifiques que l’eau de la mer se renouvelle tous les 40 000 ans. Les éléments du sel ont un cycle de plus de 60 millions d’années (eau-roche-eau)

               Pensez-y la prochaine fois que vous faites pipi dans l’eau, 40 000 ans pour l’eau et 60 000 000 d’années pour le sel, ce n’est pas rien ! BTh

    Salinité moyenne

    Dans un litre d’eau de mer les 35g de sels sont composés de:

    – 27,21g de chlorure de sodium

    – 3,81g de chlorure de magnésium

    – 1,66g de sulfate de magnésium

    – 1,26g de sulfate de calcium

    – 0,86g de sulfate de potassium

    – 0,12g de carbonate de calcium

    – 0,07g de bromure de magnésium

    – 0,01g d’autres sels

     

  • Vendredi 07 Mars 2014 – 18h30

    Vent: léger,  Mer: Vagues de plaisir & houle de bonheur! du point de vu marin, ça ondule mollement sous la « frisure » en ce début de marée descendante , Températures: celle d’un printemps frémissant Indice d’Aisance:  nécessite quelques efforts sur le retour Nombre de néoprènisés: environ 40, point de phoque, mais une baptême

    Sous le vent mugissant, dans une mer démontée… non c’est une blague!, OK je ne la ferai plus au prochain compte rendu!

    Je pourrai faire un copier-coller de la sortie de ce Mercredi, les conditions en étant ci proches, mais je vais quand même rechercher quelques points de distinction, un peu comme le jeu des 7 différences entre deux dessins.

    Alors, haut les cœurs, immergeons nous;

    Pour la bonne humeur; hum! non, toujours au beau fixe ainsi que la papote!

    Pour les conditions météo; le firmament s’enfonce dans la nuit au fil de la longe, comme Mercredi. Ah! peut-être un ciel un peu plus encombré dans le Far-West industriel. Les machines à nuages tournent à plein régime. Et de une!

    Pour les conditions de mer: ça ondule et ça frisotte en surface, la température de l’eau reste de saison. Ok je m’accorde généreusement cette subtile différence cachée dans le décor du Longe Cote. Et de deux!

    Pour les longeurs et longeuses: à peu près le même nombre, mais plusieurs visages différents émergent de la combi. N’oublions pas, un Yves à la voie rocailleuse et pâteuse émergeant des limbes du carnaval qui oscillera pendant la sortie entre marche nordique et longe marine. Et de trois différences!

    Pour le parcours; non! c’est le même et pourtant la maîtrise du niveau de l’eau à été un peu moins facile. Ni vu, ni connu, celle là je me l’accorde, et de quatre!

    Pour notre environnement;Cherchons, cherchons! pas de phoque ce soir, elle est facile mais ça fait une cinquième différence!

    Moins de grains sable sur la plage? pas crédible!

    Plus d’espace entre les gouttes de la douche? pas mieux!

    Pas de Jean-Paul, pas de nounours, manque de « mammouths »…? trop léger. Il faut trouver mieux!

    Tiens pourquoi pas?  Oui, bon sang mais c’est bien sur!!!

    Il reste deux différences à trouver et nous sommes une quarantaine de longeurs à s’être immergés dans les eaux dunkerquoise. Donc pour une fois c’est à vous de rechercher ce que vous avez perçu, envie de partager, de mettre en lumière… Profitez du Forum qui attend vos électrons. Pour trois mots, six phrases ou un roman vous y trouverez autant de place que dans notre Mer du Nord.

    un Quizz de Bonheur. BTh 

  • Mercredi 05 Mars 2014 – 18h30

    Vent: brille par son absence,  Mer: Vagues & houles; mais d’où qu’elles sont? plus plat que la Beauce! , Températures: celle d’un printemps frémissant Indice d’Aisance:  nécessite quelques efforts surtout après les « 3 joyeuses ». Nombre de néoprènisés: 40, point d’baptême et un phoque en « free-lance »

    Sous le vent mugissant, dans une mer démontée… non c’est une blague!

    Ce soir, le jour s’arc-boute jusqu’à ses derniers photons de lumière pour accompagner les longeurs survivant des « 3 joyeuses » carnavalesques qui défient une mer aussi lisse qu’une pate à crêpes, dépourvue de houle et d’écume (de bière)! même pas une vagounette.

    L’humeur est joyeuse dans les 3 longes voguant à leur allure propre, point de tricotage, ni d’abordage, juste une pointe d’accordéon entre Zen et Loisir. Une pagaie solitaire partage les eaux entre ces longes.

    Un phoque, en mode furtif, pointe régulièrement son museau à quelques encablures derrière les longes.  Malgré les invitations, il se maintient à distance puis disparait.

    L’obscurité peu à peu gagne. Les fumées de nos usines… masquent à leur tour les derniers soubresauts de clarté. La lune et son cortège d’étoiles, discrètement dominent le firmament.

    Il est temps de rentrer

    un bonheur crépusculaire.BTh

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